Hamon et le PS - La fin de Villepin
Nous savons maintenant que le président a vraissemblablement choisi de soutenir Dominique Strauss-Kahn comme candidat de la France pour la présidence du Fond Monétaire International. Il s'en est ensuite expliqué auprès de Laurent Fabius cette après-midi. Mais le sujet qui me turlupine aujourd'hui, c'est la découverte d'un article du Nouvel Observateur signé par un certain Matthieu Croissandeau et qui tendrait à vouloir expliquer que la relève du Parti Socialiste est incarné par Benoit Hamon. Je me suis déjà insurgé contre les propos de ce monsieur, mais je dois avouer que je ne lui accordais pas non plus une grande importance. Le voir ainsi présenté comme un "premier-secrétairisable" montre bien la grande crise intellectuelle que traverse le PS pour que certains puissent imaginer laisser les rênes à ce cuistre perpétuellement mal rasé.
S'il fallait choisir parmis la jeune génération que j'ai beaucoup observé ces temps derniers après avoir noté que le sang neuf était un besoin pressant pour sauver ce qu'il reste de la gauche, je crois qu'il n'en est qu'un seul qui soit un tant soit peu digne de relever le niveau de sa "médiocritude" généralisée : il s'agit bien entendu de Manuel Valls. Cet article sur Hamon est une preuve s'il en faut de l'échec du parti à faire éclore des jeunes pousses brillantes. En ayant des propos intelligents suite au discours de politique générale de François Fillon, en prenant la défense de Jack Lang injustement mis au ban par un Jean-Marc Ayrault qui franchit des records de sectarisme (Jack Lang, dont la démagogie galopante des dernières années ne méritait pas non plus récompense exceptionnelle), le jeune Valls a su faire preuve d'audace, alors que le choix de Ségolène lors de la primaire socialiste laissait plutôt croire à de l'arivisme mâtiné d'ambition. C'est donc avec un regard neuf, bien que toujours prudent - c'est d'un rocardien dont il est question! - que je vais continuer à suivre les traces de cette jeune pousse qui aura à cœur je l'espère de démontrer la bassesse de ses adversaires les plus dangereux dans sa génération : Arnaud Montebourg, Vincent Peillon (mis à mal par les législatives, ce qui n'est pas un mal pour un ancien noniste!) et donc ce Benoit Hamon dont l'article du Nouvel Obs laisse à penser qu'il faudra se méfier!
Une autre nouvelle de la journée, celle de la dernière défaite pour Dominique de Villepin, qui semble-t-il risque jusqu'à cinq ans de prison pour Clearstream et dont la seule initiative gouvernementale est en train d'être désavouée par la justice française. En effet, le CNE a été remis en cause pour non conformité avec la convention 158 de l'Organisation Internationale du Travail. Une fin assez méritée pour celui qui se croyant aigle est aujourd'hui entre les griffes de la justice et vraissemblablement définitivement discrédité. Une belle leçon aussi sur les emballements médiatiques qui avaient encensés ce personnage jusqu'à en faire le rival le plus sérieux de Nicolas Sarkozy a droite (pour le lyncher sans vergogne ensuite d'ailleurs...), de la même manière qu'une certaine personnalité à gauche avait su éclore et devenir la candidate du Parti Socialiste à l'élection présidentielle. Il faudra y songer la prochaine fois que la gauche aura l'opportunité de présenter un candidat ou une candidate à la fonction suprême : la valeur profonde de l'individu est déterminante, la profondeur de ses convictions ne doit avoir d'égal que son pragmatisme afin de débloquer les situations et son expérience réelle de la démocratie ne doit jamais être sous-estimée : Villepin n'avait jamais été élu, Ségolène Royal n'avait jamais apporté la preuve de sa capacité à occuper des postes importants (un seul ministère réel, l'écologie, et des bourdes à répétition en tant que secrétaire d'état). Les journalistes ont souvent la mémoire courte, le peuple souverain, quand un choix lui est confié a lui le devoir de sonder la valeur réelle d'une personne. Généralement il y a une certaine sagesse dans le suffrage électoral, malheureusement, il arrive que la protestation prenne le dessus sur le fond et ça donne le 29 mai 2005.
S'il fallait choisir parmis la jeune génération que j'ai beaucoup observé ces temps derniers après avoir noté que le sang neuf était un besoin pressant pour sauver ce qu'il reste de la gauche, je crois qu'il n'en est qu'un seul qui soit un tant soit peu digne de relever le niveau de sa "médiocritude" généralisée : il s'agit bien entendu de Manuel Valls. Cet article sur Hamon est une preuve s'il en faut de l'échec du parti à faire éclore des jeunes pousses brillantes. En ayant des propos intelligents suite au discours de politique générale de François Fillon, en prenant la défense de Jack Lang injustement mis au ban par un Jean-Marc Ayrault qui franchit des records de sectarisme (Jack Lang, dont la démagogie galopante des dernières années ne méritait pas non plus récompense exceptionnelle), le jeune Valls a su faire preuve d'audace, alors que le choix de Ségolène lors de la primaire socialiste laissait plutôt croire à de l'arivisme mâtiné d'ambition. C'est donc avec un regard neuf, bien que toujours prudent - c'est d'un rocardien dont il est question! - que je vais continuer à suivre les traces de cette jeune pousse qui aura à cœur je l'espère de démontrer la bassesse de ses adversaires les plus dangereux dans sa génération : Arnaud Montebourg, Vincent Peillon (mis à mal par les législatives, ce qui n'est pas un mal pour un ancien noniste!) et donc ce Benoit Hamon dont l'article du Nouvel Obs laisse à penser qu'il faudra se méfier!